Certaines
entreprises permettent à leurs cadres quand ils sont malades de faire du
télétravail de manière sauvage, c'est-à-dire sans qu'un accord collectif existe
ou que des règles encadrent cette pratique.
Elodie
travaille dans une entreprise américaine au service marketing en tant que chef
de produit. La culture de son service fait que le télétravail soit la norme en
cas de maladie :
« Quand
une personne est malade, à part si elle n’est pas en état de faire quelque
chose, sinon on s’attend à ce que la personne travaille une à deux heures dans
la journée. On peut comprendre qu’elle ne vienne pas au bureau, mais pas
qu’elle n’ouvre pas son BlackBerry et réponde pas aux mails urgents. C’est mal
perçu, ça surprendrait. »
Elodie se
montre elle-même ambivalente par rapport à cette solution qui constitue une
alternative entre l'absence et la présence totales. « Le télétravail,
c’est très bien et dramatique en même temps ! » s'exclame-t-elle. D'un côté, il
est appréciable d'éviter les transports en commun bondés le matin en région
parisienne, surtout lorsqu'on se sent pas bien. De même, on préfère ne pas
avoir de collègues contagieux dans son open space. Mais, de l'autre côté, il
est quasi impossible de couper avec son travail quand on est au fond du lit et
qu'on a besoin de se reposer totalement.
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