dimanche 29 septembre 2013

« Le télétravail, c’est très bien et dramatique en même temps ! »

Certaines entreprises permettent à leurs cadres quand ils sont malades de faire du télétravail de manière sauvage, c'est-à-dire sans qu'un accord collectif existe ou que des règles encadrent cette pratique.
Elodie travaille dans une entreprise américaine au service marketing en tant que chef de produit. La culture de son service fait que le télétravail soit la norme en cas de maladie : 
« Quand une personne est malade, à part si elle n’est pas en état de faire quelque chose, sinon on s’attend à ce que la personne travaille une à deux heures dans la journée. On peut comprendre qu’elle ne vienne pas au bureau, mais pas qu’elle n’ouvre pas son BlackBerry et réponde pas aux mails urgents. C’est mal perçu, ça surprendrait. »

Elodie se montre elle-même ambivalente par rapport à cette solution qui constitue une alternative entre l'absence et la présence totales. « Le télétravail, c’est très bien et dramatique en même temps ! » s'exclame-t-elle. D'un côté, il est appréciable d'éviter les transports en commun bondés le matin en région parisienne, surtout lorsqu'on se sent pas bien. De même, on préfère ne pas avoir de collègues contagieux dans son open space. Mais, de l'autre côté, il est quasi impossible de couper avec son travail quand on est au fond du lit et qu'on a besoin de se reposer totalement.


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