Alors
qu’on aurait pu penser que l’absentéisme et le surprésentéisme s’opposaient,
ces deux comportements se révèlent plus complémentaires que concurrents :
loin d’être indépendants l’un de l’autre, ils vont souvent de pair. En
effet, les absents et les surprésents sont souvent les mêmes ;
la fréquence et le type de soucis de santé sont globalement identiques au sein
de ces deux population,
si bien que, aussi surprenant que cela puisse paraître, les plus absents sont souvent
également les plus surprésents.
Autrement
dit, plus on est malade, plus on est susceptible de pratiquer le
surprésentéisme.
Le fait de s’absenter entre 1 et 7 jours dans l’année pour cause de maladie
multiplie par deux la probabilité d’avoir fait plus de 8 jours de
surprésentéisme dans le même temps (Leineweber et al., 2012).
Par conséquent, le surprésentéisme est moins l’antagoniste de l’absentéisme que
son « cousin germain » (Pilette, 2005).
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