mardi 16 juillet 2013

Le boulot comme bouée de secours

Une employée de guichet travaillant dans un bureau de Poste sur la Côte d’Azur souffre d’une grave dépression. À quelques jours d’intervalle, son mari l’a quitté pour une autre femme après plus de vingt ans de mariage et un de ses enfants a eu un grave accident routier. Inquiet de son état de santé et de ses idées suicidaires, son médecin l’arrête un mois dans un premier temps à titre préventif. Toutefois, cette femme reprit le chemin du travail dix jours après son premier jour d’absence.

En effet, elle tournait en rond toute seule chez elle et ne cessait de ressasser son chagrin, ce qui aggravait son trouble mental. Elle préféra se remettre au travail pour penser à autre chose : « De huit heure trente à seize heures, je suis ici, loin de chez moi et de mes malheurs » témoigne-t-elle. « Je suis occupé, je ne pense plus à ce qui m’obsède. J’aime mon métier et je m’entends bien avec mes collègues. Elles connaissent mon histoire, je me sens soutenue. Au moins, je ne suis pas toute seule, je vois du monde, il y a du passage. Ça me fait du bien de rendre service aux clients. Je me sens un peu moins inutile comme ça ! »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire