Une employée de guichet travaillant dans un bureau de
Poste sur la Côte d’Azur souffre d’une grave dépression. À quelques jours
d’intervalle, son mari l’a quitté pour une autre femme après plus de vingt ans
de mariage et un de ses enfants a eu un grave accident routier. Inquiet de son
état de santé et de ses idées suicidaires, son médecin l’arrête un mois dans un
premier temps à titre préventif. Toutefois, cette femme reprit le chemin du
travail dix jours après son premier jour d’absence.
En effet, elle tournait en rond toute seule chez elle
et ne cessait de ressasser son chagrin, ce qui aggravait son trouble mental. Elle
préféra se remettre au travail pour penser à autre chose : « De huit
heure trente à seize heures, je suis ici, loin de chez moi et de mes
malheurs » témoigne-t-elle. « Je suis occupé, je ne pense plus à ce
qui m’obsède. J’aime mon métier et je m’entends bien avec mes collègues. Elles
connaissent mon histoire, je me sens soutenue. Au moins, je ne suis pas toute
seule, je vois du monde, il y a du passage. Ça me fait du bien de rendre
service aux clients. Je me sens un peu moins inutile comme ça ! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire